Sous-programme d´appui à la mise en oeuvre du Plan d´Action National de Lutte Contre la Desertification dans le Rif Central (SA-PAN)

Morocco 10.10.2015 Ecosystem: Milieu méditerranéen subhumide touché par la déforestation conduisant à la formation de bad lands

Summary

Background Story

Introduction

Localisation: Province de Chefchaouen

Maître d’ouvrage: Agence pour la promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume (ADPN)

Opérateur: ENDA Maghreb (Environnement, Développement et Action au Maghreb)

Principaux objectifs: Lutte intégrée contre la pauvreté rurale et la désertification

Bénéficiaires: Population locale (jeunes, femmes et paysans), associations de protection de l’environnement et de développement, collectivité locale

Partenaires institutionnels: Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER), Services déconcentrés de l’Etat, Organismes de recherche scientifique (Chaire UNESCO pour le Développement, Institut Agronomique et Vétérinaire (IAV), Ecole Nationale Forestière – ENFI), …

Durée: 36 mois

Début du projet: Mars 2003

Coût total du programme: 5 000 000 Dhs

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La géographie

Au Maroc, la région du Rif central et occidental, s’étendant de Chefchaouen à Al Hoceima, est constituée de moyennes et de hautes montagnes subhumides.

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Cet espace est confronté à une dégradation continue de l’environnement et des ressources naturelles ainsi qu’à une situation récurrente de grande pauvreté rurale. Sur le plan social et économique, la région du Rif présente toutes les caractéristiques des zones de montagne défavorisées.  L’enclavement important des douars, la faiblesse des revenus de l’agriculture, l’accès limité aux services de base (eau, santé, éducation, ….) ainsi que les effets de la sécheresse de ces dernières années sont autant de facteurs qui poussent les populations locales à l’immigration et à l’exode rural vers les grandes villes.

Sur le plan environnemental, la problématique majeure est celle de la désertification sous ses différentes formes (déforestation, érosion, dégradation des parcours, …), qui conduit irrémédiablement à la stérilisation des versants de montagne, à la perte de qualité des paysages et des terroirs, à la réduction de la biodiversité et indirectement à la réduction des capacités nationales de diminution de l’effet de serre. L’augmentation inquiétante de la culture illicite du cannabis sur de vastes espaces témoigne de la rupture de l’équilibre agrosylvopastoral qui prévalait jusqu’à présent dans les montagnes du Rif.

Cette partie du Maroc comme beaucoup d’espaces de montagnes marocaines, est aujourd’hui un territoire fragilisé où la dégradation des terroirs et l’acuité des problèmes environnementaux et socio-économiques ne permettent pas d’offrir aux populations locales des perspectives d’avenir sur place et amplifient toujours un peu plus l’écart de développement avec le Maroc des plaines et du littoral.

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Contexte global et orientations politiques nationales

Les démarches et les stratégies adoptées par le projet se devaient d’être inscrites dans les orientations fixées par récents textes cadres du développement en zone rurale, notamment le Plan National des Aires Protégées (94), Plan National d’aménagement des Bassins Versants (PNAVB, 97), le Programme Forestier National (PFN, 98), les divers textes relatifs à la politique de décentralisation et d’implication de la société civile (la circulaire du Premier Ministre n°7/2003, en date du 27 juin 2003), et la Stratégie nationale de Développement Rural (SDR 2 020) : déconcentration, intégration territoriale et désectorisation, approche participative à l’échelle des communautés, partage des responsabilités entre les acteurs locaux…

Les orientations générales du projet ont plus spécialement été définies pour répondre à la stratégie du PAN-LCD (Plan d’action national pour la lutte contre la désertification), laquelle exige des interventions en matière de lutte contre la désertification et la pauvreté basées sur les réalités naturelles et humaines des zones concernées, avec la participation des populations bénéficiaires, et en l’établissement d’alliances constructives avec les divers acteurs du développement local.

Contexte institutionnel et historique du projet

Le « Sous programme d’Appui à la mise en œuvre du Plan d’Action National de lutte contre la désertification et les effets de la sècheresse » (SA-PAN) est une des cinq composantes du « Programme d’Appui à la Lutte contre la Pauvreté rurale, la Désertification et les effets de la Sécheresse » (PAL-PDS) conduit par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Désertification (HCEFLCD), le Ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes (MADRP), l’Agence de Développement Social (ADS) et l’Agence Nationale pour la Promotion et le Développement des préfectures et provinces du Nord du Royaume (APDN).

Le projet SA PAN Rif central s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme SA-PAN dans les régions du Rif et du Nord du Royaume, appuyée par le PNUD et confiée à l’Agence de Développement des Provinces du Nord (ADPN).

Motivée par une volonté de s’investir selon une démarche de développement de proximité et de gestion décentralisée des activités, l’APDN a délégué à l’ONG ENDA Maghreb la formulation d’une proposition d’ordre stratégique et méthodologique puis exécution opérationnelle du projet.

Contexte socio-politique local et acteurs locaux du développement

La région du Rif central est spécifiquement connue pour son environnement physique et socio-culturel difficile, marqué par le caractère rétif des populations locales à l’égard de toute intervention externe, en particulier celles venant des pouvoirs centraux. De plus, la fracture sociale qu’entraîne la pratique de la culture illicite du cannabis est identifiée par l’ensemble des acteurs locaux comme un frein considérable à la réussite des interventions dans la région, limitant en particulier l’adhésion et la participation volontaire de la population locale.

Cette situation particulière a vu dans certaines localités se développer des zones que l’on pourrait qualifier de « non-droit », où toute intervention exogène a très peu de chance d’être acceptée par la population locale.

La qualité de « foyer d’immigration » des régions rifaines parallèlement à leur proximité avec plusieurs pays européens, ainsi que l’expansion de la cannabiculture qui les caractérise font des Provinces du Nord une zone d’intervention privilégiée pour de nombreuses Agences de coopérations bilatérale européennes. L’Union Européenne y intervient également par des investissements importants à travers les différents projets « MEDA » qu’elle y met en œuvre conjointement avec l’administration locale décentralisée.

L’acuité du retard de développement de ces Provinces s’est également traduite par l’installation d’un nombre croissant d’ONG locales ou internationales, relativement nombreuse, en particulier sur la Province de Chefchaouen.

De très nombreux projets dont l’objectif est la lutte contre la dégradation de l’environnement et de lutte contre la pauvreté y ont donc été conduits avec plus ou moins de succès : depuis les premiers vastes programmes sectoriels et descendants des années 70, jusqu’aux premières tentatives de projets « 2° génération », qui inaugurèrent l’approche territoriale intégrée, la concertation ascendante et la participation de l’ensemble des acteurs locaux et des bénéficiaires.

En 2004, à l’heure de l’élaboration du projet SA PAN-Rif Central, il s’agissait ainsi de tirer les leçons des nombreux échecs d’interventions passées à caractère centralisé et descendant, ne tenant pas suffisamment compte des contextes socio-écologiques locaux ; et de capitaliser l’expérience acquise par les acteurs locaux des projets de développement « 2° génération » passés ou en cours.

Challenges

Le programme a pour objet de contribuer à la mise en œuvre, dans le Rif central, des objectifs du PAN-LCD, en matière de préservation et de valorisation de l’environnement et des terroirs, de lutte contre la pauvreté rurale et de participation active des citoyens à la vie publique, à travers une expérience locale à fort potentiel de réplicabilité.

Strategies

Démarche de mise en œuvre:

L’approche participative et partenariale a été recherchée dans la mise en œuvre du programme. ENDA Maghreb, en tant qu’opérateur du projet, se devait d’assurer un rôle de facilitation et d’animation ; notamment par l’aide aux processus de prise de décision, d’ingénierie environnementale, d’intermédiation sociale et de mise en synergie des ressources et des acteurs sur la zone d’intervention.

La valeur-ajoutée attendue de l’intervention d’ENDA Maghreb consistait dans sa capacité à sensibiliser et mobiliser les populations et autres acteurs du développement local autour des objectifs du PAN. Elle résidait également dans sa faculté attendue àinstaurer une dynamique de développement local participatif offrant des alternatives concrètes en termes de gestion des ressources naturelles et de promotion socio-économique des communautés montagnardes.

Stratégie d’implantation territoriale:

Le projet a été ancré sur une commune pilote, sélectionnée selon la démarche expliquée ci-après (Cf. partie II : I.1. Choix de la zone d’intervention). La stratégie de mise en œuvre a privilégié un double niveau d’implémentation territoriale de l’intervention, combinant deux approches d’action:

  • une approche “douar” (village) s’attachant à la définition et la mise en œuvre de Plans de Développement de Douars (PDD) à l’échelle de quelques douars pilotes sélectionnés sur la commune d’intervention ;

  • une approche “territoire” visant l’élaboration d’un projet de territoire de type « Agenda 21 » rural, couvrant l’ensemble du territoire de la commune touchée par le projet, et constituant le cadre de planification et de mobilisation des moyens et des partenariats sur le long terme, pour le développement rural et la gestion rationnelle des ressources naturelles de la zone d’intervention.

Objectifs spécifiques retenus (Composantes):

C1. Appuyer l’émergence d’une dynamique participative et partenariale de développement rural et de gestion intégrée de l’environnement

C2. Préserver et gérer de manière durable les ressources naturelles et les terroirs de la montagne rifaine

C3. Améliorer les conditions de vie et les revenus des communautés montagnardes

C4. Renforcer les capacités d’expertise et d’intervention des acteurs du développement local

C5. Produire et diffuser un modèle de bonnes pratiques en matière de lutte contre la pauvreté et la désertification dans les zones de montagnes défavorisées au Maroc

Types d’activités envisagées (Les activités à réaliser n’ont été définies qu’au terme du processus de planification participative mené au cours du projet) :

Les activités envisagées lors de la préplanification s’insèrent dans les quatre composantes principales du PAN et se résument comme suit :

  • L’appui à la lutte contre la désertification : renforcement des capacités des acteurs locaux et de la société civile, formation des jeunes ruraux, production de paquets technologiques adaptés aux zones arides, semi-arides et sub-humides, …

  • L’appui aux activités génératrices de revenu par le micro-crédit, la valorisation des produits du terroir, la valorisation des plantes aromatiques et médicinales et produits forestiers non-ligneux, la promotion du tourisme rural,…

  • Les actions de lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse : foresterie villageoise, lutte anti-érosive, restauration du domaine sylvo-pastoral, mobilisation des eaux non conventionnelles, promotion des énergies renouvelables, ….

  • Les systèmes de monitoring-évaluation des phénomènes de désertification : inventaire des ressources en sol, eau, végétation, mise en place d’un observatoire local de la sécheresse et de la désertification, renforcement du réseau de surveillance écologique, suivi-évaluation des impacts du programme, …

Stakeholders

Bénéficiaires:

  • Groupes paysans : agriculteurs et fils d’agriculteurs (arboriculteurs, éleveurs, oléiculteurs, …);

  • Jeunes promoteurs : porteurs de projets de 20 à 40 ans;

  • Ménages ruraux;

  • Groupes féminins : femmes sans emplois de 20 à 50 ans;

  • Enfants et scolaires (3 à 13 ans);

  • Cadres associatifs  locaux.

Partenaires:

  • Office des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), par l’intermédiaire de la Direction provinciale de l’agriculture;

  • Programme MEDA (Union Européenne), par l’intermédiaire de la Direction provinciale de l’agriculture;

  • Elus communaux;

  • Autorités locales provinciales dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH);

  • Responsables et agents des services déconcentrés de l’Etat au niveau local : administration des eaux et des forêts, agriculture, équipement, éducation nationale;

  • GERER-GERES : Groupe d’études et de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement – Groupe énergie, environnement et solidarité;

  • ANOC : Association nationale pour l’élevage ovin et caprin.

Success

Achievements

Composante 1 : Appui à l’émergence d’une dynamique participative et partenariale de développement rural et de gestion intégrée de l’environnement Partenaires et leurs taux de participation à l’investissement (%) Bénéficiaires et leur tau de participation à l’investissement (%) Efficacité / Impact
Sélection de la zone d’intervention (Province  Commune 3 douars) Services déconcentrés de l’Etat Nt
Réalisation d’un diagnostic participatif interne dans chacun des trois douars d’intervention et de diagnostics externes complémentaires Elus communaux, services déconcentrés de l’Etat 3 villages, soit 250 familles Emergence d’une culture participative au sein des communautés rurales bénéficiaires
Elaboration de 3 Plans de Développement au douar Elus communaux, services déconcentrés de l’Etat 3 villages, soit 250 familles Facilitation de la mise en œuvre participative des activités avec les partenaires communautaires et locaux
Actions facilitatrices prioritaires (démonstration de plantations, ouverture d’une piste, premier voyage d’échange) Administration agricole et de l’équipement Plantations : 48 bénéficiaires ; Ouverture de piste : 8 villages, soit 600 familles ; Voyage d’échange : 30 paysans Emergence d’un climat de confiance entre l’équipe de projet et les bénéficiaires, premières expériences de participation des bénéficiaires et renforcement des organisations communautaires
Composante 2 : Préservation et gestion durable des ressources naturelles et des terroirs de la montagne rifaine Partenaires et leurs taux de participation à l’investissement (%) Bénéficiaires et leur tau de participation à l’investissement (%) Efficacité / Impact
Restauration de terroirs dégradés et lutte contre la désertification      
412 ha de fruitiers plantés Administration agricole (82%), élus communaux 250 agriculteurs (4% en main d’œuvre) Tau de reprise des plants à 1 an et ½ de 80%, mise en défens respectée à 99%
98 ha de pâturages collectifs réhabilités par des plantations fourragères et gardiennage Administration forestière (encadrement) 70 éleveurs (52% en main d’œuvre) Taux de reprise à 1 an et ½ de 98%, mise en défens respectée à 80%
101 fours à gaz individuels achetés par les ménages ruraux GERE-GERES (25,3%) 101 ménages ruraux (14,6%) 90% de satisfaction des bénéficiaires, 30 % des bénéficiaires utilisent le matériel régulièrement, 30 % l’utilisent de façon mitigée avec le four traditionnel ; Economie de 1 600Kg de bois/famille/an en moyenne, et réduction des émissions de CO2 vers l’atmosphère de 10 fois
27 500 mètres linéaires de banquettes anti érosion réalisées Administration forestière (encadrement) 70 agriculteurs (51% en main d’œuvre) Fixation des banquettes par des plantations ultérieures d’oliviers
Composante 3 : Amélioration des conditions de vie et des revenus des communautés montagnardes Partenaires et leurs taux de participation à l’investissement (%) Bénéficiaires et leur tau de participation à l’investissement (%) Efficacité
Mise à niveau des infrastructures d’appui nécessaires à un contexte favorable au développement      
7 Km de piste 7 douars ouverte et aménagée pour désenclaver 7 douars Administration de l’équipement (3% étude technique, encadrement), Commune rurale (11%) 8 villages soit 600 familles rurales Amélioration de l’accès au souk, aux écoles et au système de santé
1 adduction en eau potable (AEP) avec raccordement individuel pour le douar Ouadyienne Programme MEDA (Union Européenne), par l’intermédiaire de la Direction provinciale de l’agriculture (47%), Commune rurale (10%) Population du douar, soit environ1320 personnes ou 150 familles (24% en main d’œuvre) Amélioration de l’accès à l’eau potable, diminution des corvées féminine
1 AEP avec équipement collectif par borne fontaine pour le douar Rihana Administration de l’équipement (2,3% étude technique) Population du douar, soit environ 300 personnes ou 50 familles (31%) Amélioration de l’accès à l’eau potable, diminution des corvées féminine
2 classes de pré scolaire aménagées et équipées Administration de l’éduction nationale 2 fois 15 jeunes enfants Amélioration du tau de succès scolaire dans les premières années du primaire
Introduction de nouvelles activités génératrices de revenus      
1 unité de séchage de fruits gérée par une coopérative de 9 personnes Administration agricole (74%), INDH (1,4%), Commune rurale (5%) 9 jeunes diplômés recrutés sur l’ensemble de la commune, dont 5 femmes Production de 1,25 t de bonne qualité valorisée à 34 375 + 0,83 t de qualité secondaire valorisée à 12 450

Achat des fruits pour le séchage à 10 Dh/Kg contre 3 à 4 Dh/Kg pour la consommation directe, bonne valeur ajoutée pour les producteurs

2 groupements apicoles modernes concernant 17 apiculteurs Administration agricole (22%) 17 agriculteurs-apiculteurs (9%) Potentiel de 10 à 15 Kg/ruches/an en 3 miellées

Qualité recherchée et valorisation à 350, 400 Dh/Kg, contre 250 Dh/Kg (miel uniflore) sur le marché local

1 moulin à grains communautaire au bénéfice de 6 douars (565 foyers)   Bénéficiaires principaux : Population du douar, soit environ 1320 personnes ou 15 familles (30%)

Bénéficiaires secondaires : Population des trois douars avoisinants (85 foyers supplémentaires)

Mouture de 11 t/mois et gain moyen de 4 000 Dh/mois

Satisfaction des besoins des 4 douars regroupés localement, en seulement 2 jours de travail/semaine

Qualité de la farine et prix égal aux prix courant sur le marché (0,3 Dh/Kg contre 0,35 à 0,40 Dh/Kg)

Renforcement de l’élevage caprin sur l’ensemble des douars d’intervention et en particulier au profit de 7 éleveurs pilotes bénéficiaires de boucs de race ANOC (9%) Sensibilisation conduite de l’élevage : 120

Formation approfondie et voyage d’échange : 20

Bour améliorés et matériel : 7

Diffusion de quelques acquis de bonnes pratiques, vers les non bénéficiaires du cycle de formation
Installation d’une parcelle viticole pilote de 2 ha Administration agricole (20%) 1 agriculteur motivé et demandeur (10%) Taux de reprise des plants de100% (après regarnis)
Composante 4 : Renforcement des capacités d’expertise et d’intervention des acteurs du développement local Partenaires et leurs taux de participation à l’investissement (%) Bénéficiaires et leur tau de participation à l’investissement (%) Efficacité / Impact
Renforcement des organisations communautaires de base

Formation sur la gestion administrative et financière des associations locales, et sur le montage de projet et de partenariat au profit des membres des bureaux des 3 associations de douars

  20 membres des bureaux des associations locales de développement Capacité des associations en tant qu’interface entre l’équipe de projet et la population locale, bonne gestion du partenariat avec les communauté, bonne gestion des équipements collectifs, gestion communautaire des ressources naturelles et montage de projets en cours d’acquisition
Education et sensibilisation à l’environnement (ESE)

3 Clubs de l’environnement (CE) organisés, 2 bibliothèques vertes équipées au profit de trois groupes scolaires, 1 séminaire de formation au profit des enseignants animateurs des CE et un voyage d’échange vers des CE déjà existants

Administration de l’éducation nationale

Administration forestière et agricole (Célébration de la journée mondiale de l’arbre) (6%)

Directeurs, instituteurs et animateurs de la commune

Groupement d’appui scolaire provincial (13%)

Associations provinciales impliquée dans l’ESE : ATED, IPAD, ADL, ASVT (séminaire de formation).

Célébration de la journée de l’arbre : 50 élèves, 6 instituteurs, 2 directeurs

Bibliothèques vertes : 50 élèves

Voyage d’échange : 3 directeurs de groupes scolaires, trois enseignants et trois élèves, 1 représentant du réseau provincial des CE

3 Clubs de l’environnement en cours création dans trois écoles
Composante 5 : Production et diffusion d’un modèle de bonnes pratiques en matière de lutte contre la pauvreté et la désertification dans les zones de montagnes défavorisées au Maroc/Maghreb Partenaires et leurs taux de participation à l’investissement (%) Bénéficiaires et leur tau de participation à l’investissement (%) Efficacité / Impact
Publication de dépliants sur le projet      
2 panneaux de signalisation de la zone d’intervention      
Travail d’évaluation/capitalisation en cours PNUD/CRZA

 

Sustainability

Dans le cadre du projet, les associations communautaires de développement (échelle douar) et les groupements professionnels (dont les coopératives) ont été identifiées comme les garants potentiels de la continuité et de la durabilité des résultats et impacts des activités du projet. Leurs capacités ont donc été positivement renforcées dans ce sens :

Les trois associations de douar ont été crées ou redynamisées. Les membres de leurs bureaux ont également bénéficié de formations thématiques formelles (gestion financière et administrative des associations, montage de projet).De même, les groupements professionnels crées ou appuyés ont bénéficié de programmes de formation en vue du renforcement de leurs compétences techniques et professionnelles, mais également pour améliorer gestion de leurs activités économiques.

Outre son programme de séances de formations formelles, la plus-value du projet s’est manifestée dans la continuité de sa démarche de sensibilisation/formation, d’encadrement de proximité et d’appuiaux organisations communautaires et aux groupements professionnels tout au long de sa mise en œuvre. En cela, la permanence des animateurs (trices) a été un point clef. La formation et le renforcement de capacités informels sont en grande partie passés par le contact régulier, les conseils et les débats avec les animateurs de l’équipe, à l’occasion des très nombreuses visites aux douars.

L’impulsion d’une démarche d’autonomie aux associations communautaires et aux groupements professionnels est passée par un retrait progressif de l’équipe de terrain, tant de la gestion des affaires communautaires, que du rôle d’intermédiaire pour la communication avec les partenaires extérieurs et autres intervenants (formateurs, experts, …mobilisés par le projet).

La création et la gestion d’un Fond de développement local alimenté par les bénéfices d’un projet communautaire (comme celui du moulin à grain collectif du douar Ouadiyenne) est un élément important de l’acquisition de l’autonomie par les associations de douars. Ce type de fond assure une relative aisance budgétaire, facilitant l’implication des membres du bureau dans les tâches d’intérêt général, tout en permettant aux associations d’envisager la conduite de nouveaux projets d’initiative communautaire, et de jouer pleinement leur rôle d’associations locales pour le développement.

Le potentiel des associations de douar et des groupements porfessionnels en tant que leader d’un processus local d’auto développement a donc été positivement renforcé. Ces structures forment désormais des relais efficaces entre les populations bénéficiaires et d’éventuels nouveaux partenaires dans le cadre de projets ou programmes de développement. De plus, elles ont acquis un certain potentiel de montage et de mise en œuvre autonome de microprojets de développement.

Les progrès accomplit dans les différents domaines peuvent être schématisés comme suit :

stade

Le potentiel de continuité et de suivi des actions mises en place par le projet sera dont assuré par les associations communautaires et les groupements professionnels désormais à même de jouer le rôle d’interface efficace entre la populations locales et des porteurs de projets extérieurs, de gérer les aménagements et les équipements collectifs, et dans une moindre mesure, d’assurer quelques aspects d’une gestion communautaire participative des ressources naturelles. L’objectif à terme des actions de renforcement de capacités menées auprès de ces acteurs communautaires vise à en faire des porteurs de projets locaux capables d’identifier les besoins, de les formuler et de chercher les partenaires nécessaire à la mise en œuvre des idées émanant directement des populations.

Au terme du projet, l’expérience acquise nous enseigne que la durabilité des dynamiques initiées est avant tout liée à la formation et au renforcement de capacités des acteurs au sens large (compétences techniques et professionnelles, organisation, leadership, moyens et capacités d’intervention locale,…).

Lessons learned (strength & weaknesses)

Les forces

Au terme de ce travail de capitalisation, pour résumer les plus belles réussites du projet, nous garderions à l’esprit des concepts et des mots clefs :

  • la concertation, la mobilisation et le renforcement des capacités communautaires et communales ;
  • l’appui à l’émergence d’une dynamique partenariale et participative impliquant l’ensemble des acteurs locaux du développement au niveau de la commune, et la diffusion de cette culture du partenariat à l’échelle de la Province ;
  • la préservation et la gestion rationnelle des ressources naturelles et des terroirs ruraux, grâces au renforcement global des filières économiques basées sur la valorisation des produits de terroir.

De même, souvenons-nous des aspects clefs de la conduite de projets, mis en lumière par les enseignements tirés de cette expérience :

  • la regard global porté sur les problématiques environnementales et socio-économiques locales permettant d’optimiser l’intégration et la synergie positive entre les éléments de solutions proposés pour y répondre ;
  • la disponibilité des animateurs (trices) pour la mobilisation, la sensibilisation, la concertation, la coordination, la formation, l’accompagnement des acteurs partenaires et bénéficiaires tout au long du projet ;
  • la vision du rôle que peut jouer un projet exogène, non comme un package de solutions « parachutées » sur la zone d’action, mais comme le levier catalyseur de l’émergence d’une dynamique participative favorables aux initiatives locales et au développement autonome.

Les faiblesses

Les faiblesses du projet, quant à elles, concernent essentiellement la durabilité à long terme des dynamiques participatives initiées à l’échelle territoriale. Bien que la durabilité des résultats et impacts des activités aient été en grande partie assurée à l’échelle communautaire (voire ci-dessus), d’avantages d’attention aurait pu être consacrés au renforcement de capacités des acteurs locaux « relais », de façon à induire leur implication durable comme acteurs proactifs d’une dynamique de développement territorial intégré et endogène.

Le renforcement des capacités des acteurs locaux a peu concerné les acteurs clefs que sont les services administratifs de terrain et les agents communaux. Or, ces derniers doivent également acquérir certaines capacités d’animation et de conduite de projets afin d’être capables de jouer un rôle d’appui au développement participatif autonome dans le temps post-projet.

En effet, l’autonomie des organisations communautaires repose également sur les appuis qu’elles sont susceptibles de trouver auprès des acteurs « relais » tels que les techniciens communaux et les agents administratifs de terrain ou provinciaux. Si ces derniers jouent rôle d’agents de développement relais, catalyseurs de la dynamique d’auto développement participatif, les capacités de la dynamique communautaire et ses chances de durabilité s’en trouvent renforcées.

Afin de renforcer les capacités des acteurs-relais, auraient notamment pu être envisagés :

  • l’association plus systématique des agents de terrain de l’administration déconcentrée à la planification et à la mise en œuvre des activités ;

  • l’association systématique de tout l’organe communal (élus, techniciens communaux) à la planification et à la mise en œuvre des activités ;
  • la planification territoriale à l’échelle communale avec l’ensemble des acteurs locaux (précédent la planification à l’échelle douar) ;
  • l’organisation de sessions de formation sur l’approche participative, la gestion de projets et l’animation de la dynamique participative communautaire de développement, destinées aux acteurs locaux, notamment administratif de terrain et communaux ;
  • l’organisation de structures formelles telles que des Comités de développement communal, intercommunal, Observatoire local de la désertification…avec un rôle de plateformes de concertation et de coordination des partenaires locaux pour un développement territorial intégré ; et de relais pour catalyser la dynamique participative locale après le départ de l’équipe de projet.

Les perspectives d’avenir

Cette expérience capitalisée a été prise en compte pour le montage d’un nouveau projet inscrit dans la continuité du SA PAN -Rif central :

Considérant que les communes rurales constituent plus que jamais des acteurs clefs comme porteurs ou acteurs de projets de territoires intégrés et participatifs ; que l’impact et la pertinence des réponses apportées aux problématiques environnementales comme au développement de filières économiques intégrées et viables requièrent des interventions à une échelle globale cohérente ; enfin que la capitalisation des expériences et la mutualisation des moyens limités des acteurs locaux rendent exponentielles les possibilités d’intervention et l’impact de projets envisageables ; il est admis que les perspectives devront explorer le champs novateur de potentialités offertes par l’intercommunalité.

L’esprit retenu pour la mise en œuvre des activités post SA PAN est avant tout celui de l’approche participative comme une fin en soi pour le développement local (et non come simple outils de mise en œuvre projet), basé sur la sensibilisation, la formation et l’organisation des acteurs locaux, dans le but de « faire savoir » et de « faire faire », plutôt que de « faire ».

De même, si le SA PAN-Rif central a contribué à amorcer certaines dynamiques de concertation et de mobilisation participative à différentes échelles au sein des acteurs locaux, les ambitions du projet post-SA PAN sont de pérenniser les processus amorcés dans un esprit d’autonomie et d’initiative locale.

Cela passe par un effort considérable en termes de renforcement des moyens et des capacités des acteurs locaux, en particulier aux échelles communautaires et communales ; mais aussi par la création de plateformes locales de concertation et coordination, de type « Comité de gestion des parcours du douar » / « Conseil communal de développement » / « Fédération intercommunale des acteurs du développement »… Formalisant les processus partenariaux et la gouvernance locale initiés, de telles structures ont pour ambition de jouer le rôle de relais de l’équipe de terrain, en tant que catalyseur de la dynamique locale de concertation et de participation dans le temps post-projet. Elles ont également pour objectifs la création de services de proximités pour le soutien aux entrepreneurs ou porteurs de projets communautaires, notamment par la gestion de Fonds de développement locaux.

Il s’agit d’instaurer une véritable culture locale de la participation et du partenariat, concrétisée par des mécanismes locaux pérennes et autonomes, générateurs d’un développement endogène. Cet objectif relève d’une vision-objectif dans laquelle les acteurs « externes » du développement non locaux (ONG internationales, agences de coopération…) n’ont plus qu’une action facilitatrice d’appui aux acteurs locaux, à la demande expresse de ceux-ci.

Transferability (=potential for replication)

Le projet SA PAN a constitué, sur le territoire de la commune Aïn Beida, un laboratoire propice à l’identification et la validation d’alternatives viables pour le développement durable des zones de montagnes marginalisées. Cette réussite tient autant à la pertinence des approches et des méthodes de conduite de projet retenues, qu’au soutien actif de l’ensemble des partenaires mobilisés aux côtés de l’équipe de terrain.

Les résultats des expériences menées, tant en termes d’activités qu’en termes d’approches et de méthode, sont maintenant destinés à être utilisés par d’autres acteurs du développement rural, dans d’autres lieux, et à d’autres échelles. Certains acteurs locaux se sont déjà appropriés un certain nombre de méthodes et d’approches liées à la planification et à la mise en œuvre participative au niveau communautaire ; ainsi que certaines solutions techniques comme les alternatives énergétiques à gaz.

Quant aux activités et aux processus initiés à titre pilote sur la commune de Aïn Beida, ils constituent autant d’acquis qui seront valorisés à travers un nouveau projet d’échelle plus significative. Ces acquis sont donc amenés à être renforcés et améliorés par les synergies avec de nouvelles activités complémentaires, mais également étendus, voire diversifiés et répliqués sur de nouveaux territoires.

References

ENDA Maghreb, 2004

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